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第五人格家具方案-第五人格暖炉家具

tamoadmin 2024-08-27 人已围观

简介1.《城南旧事》读书笔记及启发5篇2.莫泊桑的《项链》德文版3.《项链》很经典,作者莫泊桑的《项链》到底讲述了什么内容?《城南旧事》读书笔记及启发5篇 《城南旧事》是台湾女作家林海音的代表作品。在上个世纪的老北京,不时响起小贩叫卖声的胡同、种着夹竹桃的四合院、屋里冒着热气的暖炉、厚厚的能直立起来的小棉裤。下面是我整理的关于《城南旧事》 读书笔记 及启发,欢迎阅读! 《城南旧事》读书

1.《城南旧事》读书笔记及启发5篇

2.莫泊桑的《项链》德文版

3.《项链》很经典,作者莫泊桑的《项链》到底讲述了什么内容?

《城南旧事》读书笔记及启发5篇

第五人格家具方案-第五人格暖炉家具

《城南旧事》是台湾女作家林海音的代表作品。在上个世纪的老北京,不时响起小贩叫卖声的胡同、种着夹竹桃的四合院、屋里冒着热气的暖炉、厚厚的能直立起来的小棉裤。下面是我整理的关于《城南旧事》 读书笔记 及启发,欢迎阅读!

《城南旧事》读书笔记及启发1

我读过很多遍的《城南旧事》,从 儿童 绘本到成人版的,在我的心中她就是童年的梦幻的回忆,她仿若音乐,那般扣人心弦,字里行间隐藏着那令人回味的寓意,使我常常沉浸在书的世界里,每每阅读都会有新的体会。

《城南旧事》以英子的口吻用第一人称叙述了我童年时住在北京城南发生的人和事。英子住在城南的一个小胡同里,她很喜欢那个寻找女儿的惠安馆的疯子秀贞。别人都敬而远之,可是英子却和她做起了朋友。秀贞曾与一个大学生谈恋爱,后来大学生却一去不复返了,秀贞生下来一个女儿取名小桂子,可是却被家人抛弃了,善良的英子很同情她,当英子发现自己的伙伴妞儿的身世和小桂子有着惊人的相似时,忙带她去找秀贞,秀贞当场就认出了失散六年的女儿,连夜拉着妞儿去找爸爸,却不料母女惨死在火车轮下。

后来,英子搬了家,她在附近的荒园认识了一个偷东西的年轻人,可是英子觉得他很好,算不上是个坏人,他是为了供弟弟读书才偷窃,但是纸保不住火的,她还是被抓了。后来被赶出家门的兰姨娘,英子发现爸爸对兰姨娘的味道不对,私底下撮合了他的叔叔德先和兰姨娘,德先叔叔带着兰姨娘走了,英子的爸爸很伤心。

在英子的小学 毕业 典礼上,英子以第一名的成绩代表全体同学致毕业辞,英子的爸爸六年前参加了我们学校的欢送毕业同学的典礼,他告诫英子要好好用功以后也能代表全体同学领毕业证书和致辞,可是他因身患恶疾不能来了。当英子发现大人们的愿望和现实总是落差很大时,幼小的心灵难免会心痛一下。我很喜欢书中的一句话:爸爸的花儿落了,我也不再是小孩子。

每个人都会长大,而在这过程中,爸爸对孩子的 教育 是非常关键的。爸爸对我们的爱总是无私的更是伟大的,英子的爸爸对英子那严中有爱的教育造就了英子的今天。在长大的过程中我们难免会因为一点小事儿生气,紧接着迁怒于无辜者,我们的爸爸。因为他不会因为一点小事就和我争吵,总是忍让再忍让,但是在学习上他可是马虎不得的。希望以后可以和父亲和平相处。

每个人都拥有美好的童年,吃驴打滚儿、跳橡皮筋和伙伴一起谈心,这是英子的童年,你的童年是怎样的呢?

《城南旧事》读书笔记及启发2

读完了《城南旧事》,我被深深地感动到了。整本书没有华丽的词藻,没有富丽堂皇的描写,只是淡淡地,慢慢地,勾勒出老北京的点点滴滴,仿佛又回到了几十年前。

书中的英子在童年中经历了许许多多或激动人心,或耐人寻味,或稀奇古怪的事,见到了许许多多或开朗,或有趣,或寂寞的人。书中的人物活灵活现,在眼前浮现:斜着嘴笑的兰姨娘,骑着小驴回老家的宋妈,不理我们小孩子的德先叔,椿树胡同的疯女人,井边的小伴侣,藏在草堆里的小偷儿……每一个都和小英子成了好朋友,最后又都离她而去,就像她的童年,慢慢地,慢慢地,竟不知所在何处。

在书的最后,她最亲爱的爸爸也离她而去,让一个年仅十三岁的小姑娘负起了不同于同龄人的责任,成了“小大人”,结束了本就短暂的童年,只留下零零散散的回忆。书中一个个让人悲伤、惊讶、不解的地方,都用了美好、快乐来掩盖,找回了小孩子应有的那份天真。书中的一幕幕场景,让无数人感同身受,作者在序中写道:“多少年后,城南游艺园改建了屠宰场,城南的.繁华早已随着首都的南迁没落了,偶然从那里经过,便不胜今昔之感。”

是啊,童年的欢乐早已不见了,偶然地回头一望,才发现早已物是人非,时过境迁,童年时的一切都不在了,只剩下回忆。回忆是妈妈做的美味菜肴,回忆是爸爸灯光下的谆谆教诲,回忆是朋友鼓励的话语,回忆是老师赞许的眼神,回忆是伙伴们银铃般的笑声,回忆是心海里航行的小船。回忆是悲伤,是欢乐;是苦,是甜。回忆像那百味瓶,但尝到尽头,却有微微的清甜。

童年,多么令人留恋!可它却用层层烟雾,将人遮住。童年,多么令人回味!可它却像一片羽毛,越飘越远。童年是快乐的,是有趣的,是短暂的,也是一生中最珍贵的回忆,从现在开始,我一定要珍惜童年,让童年成为我一生中最美好的时光!

《城南旧事》读书笔记及启发3

每个人都会经历童年,童年时光是最令人留恋的,或是棉花糖般的甜蜜,或是咖啡般的苦涩,我相信每个人对它都是有独特见解的。今天,我要介绍一下,《城南旧事》的作者,林海音的童年。

她喜欢和好朋友妞儿一起玩耍。虽然对八珍梅爱不释手,但也不忘与妞儿分享,她很大方;她分不清海与天,也不知道好人与坏人的区别,她甚至知道了那个和她有着约定的神秘人是个小偷后,还怕他被抓,为他担心,她很纯真;她毕业了,他的爸爸也逝世了,就在那一天,她想要撑起这个家,她要照顾好弟弟妹妹,因为她知道,她已经长大了,她很有担当。看过这本书的人应该都知道,我这里所说的“她”也就是作者林海音的小时候,或者说是这本书的主人公——英子。

或许,《城南旧事》就是作者为了怀恋儿时的时光而下笔的。这本书里的文字透露着淡淡的忧伤,英子的朋友一个个离她而去了,命运让她亲眼看到了这些,却让她阻止不了,我想,英子的心情也是非常无奈和忧伤的。这本书共有五章,每一章都写得那么朴实,那么生动,使我身临其境,好似穿越到每个画面里了。

在我的印象中,有一幕最让人感动:英子发现妞儿是秀贞的女儿,秀贞与妞儿相认了,她激动地拉起妞儿,直把她往怀里搂。失散了这么多年的母女俩,如今终于在一起了。看到这儿,我不禁热泪盈眶,心想:“可怜的妞儿,你终于找到你的妈妈了,我无法体会没有父母的感觉是多么孤独难受,但我知道,那种感觉,是令人绝望的。”

童年过去了,也表示着我们已经跨出人生的第一步了,应该对有些事情抱有自己独特的观点,面对一些不好的事情,我们也不能过于悲观,英子的爸爸去世了,但她却如此沉着,没有一直在悲伤中徘徊,因为她不爱自己的爸爸吗?不,肯定不是的,她的爸爸走了,她应该比其他人更难过,但她却表现了冷静。所以说,我们不能过于悲观。《城南旧事》让我学会了很多,也让我懂得了冷静,感谢这本书,也推荐大家阅读。

《城南旧事》读书笔记及启发4

“你听说了吗?小林又和别人打架了,又去老师办公室了。”

“啊呀,他可真是我们班的小黑羊,总是搞破坏!”

“对呀,我妈就说不能和他玩的。”

教室里像炸开了锅,因为大高个小林又“惹事”了。

生活中我们常常会因为一些小事判定别人。这个人很淘气,那个人很温柔……直到有一天,庄老师推荐给我们一本书——《城南旧事》。其中有一个篇章,是讲英子与一个小偷的 故事 。小偷问英子:“你觉得我是好人还是坏人?”英子却说“金红的太阳是从海上升起来的吗?可是它也是从蓝色的天空里升起来呀!我分不清海和天,也分不出好人和坏人。”

看到这一段,我不禁在心里默默地笑小英子:“笨家伙,贼怎么可能是好东西!”我觉得英子真好笑,很幼稚。

再看下去,我就笑不出来了。原来这个小偷之所以偷东西,是为了供他弟弟读书。他年少时不争气,败光了家底。可他弟弟不知道,照样要去好学校念书。去好学校念书,就要花很多的钱。他只好去拼命挣钱,可是他能力有限,就想到了去偷东西。他是喊打的贼,却也是弟弟眼中的好哥哥。

我突然也模糊了:他到底是好人还是坏人?他偷东西→坏人。为了供弟弟读书,他拼了命地想赚钱→好人。

这个问题困扰了我好几天,直到刚刚小林回到了教室,原来“大高个”这次没惹事。他因为同学被欺负,挺身而出,所以被老师表扬了。

他憨憨的笑脸,像一枚重磅一样,把一直不通的路炸通了:世界上没有绝对的好人和坏人。黑色的烟花,射出的也可能是白色的烟火。这两种颜色交织在一起,就诞生了“灰色”!

《城南旧事》读书笔记及启发5

城里一点小事,泛起点点温情,当年的城南小院,是英子心中抹不去的一点柔情,发生了许多的人和事,令她怀念,于是《城南旧事》出版了。

寒时日,手捧一本散发淡淡纸香的书,靠在沙发上,静静的拜读这本文学经典。所谓经典的前身,亦是一个时代的潮流,只不过,像退潮后仍能留在沙滩上的贝壳一样,能留下,印在人们心中的,才是好书。才是经典!这是经得起考验的存在。

其实,从客观上来讲,城南旧事就是一本故事书,写的都是英子小时候身边的事,许多鲜活的人物,英子,秀贞,宋妈,兰姨娘……英子小时候经历过一些奇人异事,像自己的好朋友小桂子是另一个朋友疯女人秀贞的亲骨肉,自己捡到小铜佛却被误解抓进警察局,还有许多虽然平凡却值得回味的事。书中没有章节标题,好像在叙述往事一般,更添一分真实感。在看这本书的同时,也会身临其境,隐约自己就是英子,经历这一切的是自己,又或是从俯视者的角度来看待这一切的发生,有时,看到一处,忍不住伤心落泪,甚至想修改其情节,落笔处却又虚无缥缈,不知从何写起,令人产生一种无力感。这,毕竟不属于我……

读了这本书前后,会让人察觉到一种明显的蜕变,像经历了风雨,变得成熟了一般,也让人的心灵变得更平静,更祥和。读这样一本书,就像经历了一场人生一样,体验一个时代的世态,进化另一种人格。

英子的童年与我们太遥远,我们身处的幸福与她所历的悲苦无可比之处。我们的童年中,青梅竹马,举家三代至亲都环绕在身边,就像一个小皇帝,而英子的童年中,亲人们却都因为各种事情最终远离她而去,她幼小的心灵不断受到冲击,他的心灵也在这种刺激下越发成熟。相比而言,我们就是象牙塔中的幼童,不谙世事,年岁大了,心智却不成熟,仅在生活自理能力上就有所不足之处。这让人觉得悲哀,由此可见,一个人所处的环境会令人今后的处世态度发生极大的转变。

英子,就是一面镜子,坐在镜子对面的,就是林海音本人,如果不是本人的切身体悟,又怎能描述的如此极致,如此通透,说到底,她本人就是通过英子的眼睛来“看”曾经的属于自己的世界。“城南旧事”,听着让人感到苍凉,却也是她心中那一抹悲凉与温柔同存的地方。

当合上最后一页的刹那,我有种眩晕的感觉,就像从遥远的过去回到现代一样,英子的时代已经过去了,我的生活仍要继续,或许,从书中我们无法学习到知识,但获得的却是心灵的进化,这是纯粹的知识积累所无法拟补的。

林海音,原名林含英,小名“英子”,没错,的主角就是她,或是说,童年的她。为什么最后提及,因为这样在了解后重新审视一个人才会有最深的体悟。出生于日本的她幼年举家迁至北京,她的成长岁月于大半的20世纪50年代的作者相同,都经历了 文化 变革,富有极高的文学修养,她的作品也值得现在的我们去了解,去拜读。所以,每个经历过幸福童年的温室花朵都应该关注她和她的作品,为成长“沉淀”。

“城南旧事”就像迷蒙江南烟雨,不清新,不真实,却仍在我的心中留下了无可磨灭的神秘烙印。

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莫泊桑的《项链》德文版

没有德文,莫泊桑是法人,只有法语..希望喜欢^_^

[法语阅读] 名著:项链

La Parure

C'était une de ces jolies et charmantes files, knees, comme par une erreur du destin, dans une famille d'employés. Elle n'ait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué; et elle se laissa marier ec un petit commis du ministère de l'Instruction publique.

Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée; car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur beauté, leur gr?ce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.

Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aper?ue, la torturaient et I'indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées ec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés, faits pour la causerie de cinq heures ec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention.

Quand elle s'asseyait, pour d?ner, devant la table ronde couverte d'une ne de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté: ?Ah! le bon pot-au-feu! je ne sais rien de meilleur que cela, elle songeait aux d?ners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées ec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.

Elle n'ait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela; elle se sentait faite pour cela. Elle e?t tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.

Elle ait une amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse.

Or, un soir, son mari rentra, l'air glorieux et tenant à la main une large enveloppe.

-Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi.

Elle déchira vivement le papier et en tira une carte qui portait ces mots:

"Le ministre de l'Instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur de venir passer la soirée à l'h?tel du ministère, le lundi 18 janvier."

Au lieu d'être rie, comme l'espérait son mari, elle jeta ec dépit l'invitation sur la table, murmurant:

- Que veux-tu que je fasse de cela?

- Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle! J'ai eu une peine infinie à l'oenir. Tout le monde en veut; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde officiel.

Elle le regardait d'un oeil irrité, et elle déclara ec impatience:

- Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là?

Il n'y ait pas songé; il balbutia:

- Mais la robe ec laquelle tu vas au thé?tre. Elle me semble très bien, à moi...

Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche; il bégaya:

- Qu'as-tu? qu'as-tu?

Mais, par un effort violent, elle ait dompté sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues humides:

- Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par conséquent, je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux nippée que moi.

Il était désolé. Il reprit:

- Voyons, Mathilde. Combien cela co?terait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d'autres occasions, quelque chose de très simple?

Elle réfléchit quelques secondes, établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe.

Enfin, elle répondit en hésitant:

- Je ne sais pas au juste, mais il me semble qu'ec quatre cents francs je pourrais arriver.

ll ait un peu p?li, car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s'offrir des parties de chasse, l'été suivant, dans la plaine de Nanterre, ec quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là, le dimanche.

Il dit cependant:

- Soit. Je te donne quatre cents francs. Mais t?che d'oir une belle robe.

Le jour de la fête rochait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète, anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir:

- Qu'as-tu? Voyons, tu es toute dr?le depuis trois jours.

Et elle répondit:

- Cela m'ennuie de n'oir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère comme tout. J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée.

Il reprit:

- Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.

Elle n'était point convaincue.

- Non... il n'y a rien de plus humiliant que d'oir l'air pauvre au milieu de femmes riches.

Mais son mari s'écria:

- Que tu es bête! Va trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez liée ec elle pour faire cela.

Elle poussa un cri de joie.

- C'est vrai. Je n'y ais point pensé.

Le lendemain, elle se rendit chez son amie et lui conta sa détresse. Mme Forestier alla vers son armoire à glace, prit un large coffret, l'orta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel:

- Choisis, ma chère.

Elle vit d'abord des bracelets, puis un collier de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d'un admirable trail. Elle essayait les parures devant la glace, hésitait, ne pouvait se décider à les quitter, à les rendre. Elle demandait toujours:

- Tu n'as plus rien d'autre?

- Mais si. Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te plaire.

Tout à coup elle découvrit, dans une bo?te de satin noir, une superbe rivière de diamants; et son coeur se mit à battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante. et demeura en extase devant elle-même.

Puis, elle demanda, hésitante, pleine d'angoisse:

- Peux-tu me prêter cela, rien que cela?

- Mais oui, certainement.

Elle sauta au cou de son amie, l'embrassa ee emportement, puis s'enfuit ec son trésor.

Le jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient valser ec elle. Le Ministre la remarqua.

Elle dansait ec ivresse, ec emportement, grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce au coeur des femmes.

Elle partit vers quatre heures du matin. Son mari, depuis minuit, dormait dans un petit salon désert ec trois autres messieurs dont les femmes s'amusaient beaucoup.

Il lui jeta sur les épaules les vêtements qu'il ait ortés pour la sortie, modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait ec l'élégance de la toilette de bal. Elle le sentit et voulut s'enfuir, pour ne pas être remarquée par les autres femmes qui s'enveloppaient de riches fourrures.

Loisel la retenait:

- Attends donc. Tu vas attraper froid dehors. Je vais eler un fiacre.

Mais elle ne l'écoutait point et descendait rapidement l'escalier. Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture; et ils se mirent à chercher, criant après les cochers qu'ils voyaient passer de loin.

Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants. Enfin, ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme s'ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour.

Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux. C'était fini, pour elle. Et il songeait, lui, qu'il lui faudrait être au Ministère à dix heures.

Elle ?ta les vêtenoents dont elle s'était enveloppé les épaules, devant la glace, afin de se voir encore une fois dans sa gloire. Mais soudain elle poussa un cri. Elle n'ait plus sa rivière autour du cou!

Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda:

- Qu'est-ce que tu as?

Elle se tourna vers lui, affolée:

- J'ai... j'ai... je n'ai plus la rivière de Mme Forestier.

Il se dressa, éperdu:

- Quoi!... comment!... Ce n'est pas possible!

Et ils cherchèrent dans les plis de la robe, dans les plis du manteau, dans les poches, partout. Ils ne la trouvèrent point.

Il demandait:

- Tu es s?re que tu l'ais encore en quittant le bal?

- Oui, je l'ai touchée dans le vestibule du Ministère.

- Mais si tu l'ais perdue dans la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre.

- Oui. C'est probable. As-tu pris le numéro?

- Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé?

- Non.

Ils se contemplaient atterrés. Enfin Loisel se rhabilla.

- Je vais, dit-il, refaire tout le trajet que nous ons fait à pied, pour voir si je ne la retrouverai pas.

Et il sortit. Elle demeura en toilette de soirée, sans force pour se coucher, abattue sur une chaise, sans feu, sans pensée.

Son mari rentra vers sept heures. Il n'ait rien trouvé.

Il se rendit à la Préfecture de police, aux journaux, pour faire promettre une récompense, aux compagnies de petites voitures, partout enfin où un soup?on d'espoir le poussait.

Elle attendit tout le jour, dans le même état d'effarement devant cet affreux désastre.

Loisel revint le soir, ec la figure creusée, p?lie; il n'ait rien découvert.

- Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière et que tu la fais réparer. Cela nous donnera le temps de nous retourner.

Elle écrivit sous sa dictée.

Au bout d'une semaine, ils aient perdu toute espérance.

Et Loisel, vieilli de cinq ans, déclara:

- Il faut iser à remplacer ce bijou.

Ils prirent, le lendemain, la bo?te qui l'ait renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait dedans. Il consulta ses livres:

- Ce n'est pas moi, madame, qui ai vendu cette rivière; j'ai d? seulement fournir l'écrin.

Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier, cherchant une parure pareille à l'autre, consultant leurs souvenirs, malades tous deux de chagrin et d'angoisse.

Ils trouvèrent, dans une boutique du PalaisRoyal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable à celui qu'ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le leur laisserait à trente-six mille.

Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le vendre ant trois jours. Et ils firent condition qu'on le reprendrait pour trente-quatre mille francs, si le premier était retrouvé ant la fin de février.

Loisel possédait dix-huit mille francs que lui ait laissés son père. Il emprunterait le reste.

Il emprunta, demandant mille francs à I'un, cinq cents à l'autre, cinq louis par-ci, trois louis par-là. Il fit des billets, prit des engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les races de prêteurs. Il compromit toute la fin de son existence, risqua sa signature sans soir même s'il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les angoisses de l'enir, par la noire misère qui allait s'abattre sur lui, par la perspective de toutes les privations physiques et de toutes les tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle, en déposant sur le comptoir du marchand trente-six mille francs.

Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme Forestier, celle-ci lui dit, d'un air froissé:

- Tu aurais d? me la rendre plus t?t, car je pouvais en oir besoin.

Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son amie. Si elle s'était aper?ue de la substitution, qu'auraitelle pensé? qu'aurait-elle dit? Ne l'aurait-elle pas prise pour une voleuse?

Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héro?quement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne; on changea de logement; on loua sous les toits une mansarde.

Elle connut les gros traux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle la la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle sonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde; elle descendit à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler. Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son misérable argent.

Il fallait chaque mois payer des billets, en renouveler d'autres, oenir du temps.

Le mari traillait, le soir, à mettre au net les comptes d'un commercant, et la nuit, souvent, il faisait de la copie à cinq sous la page.

Et cette vie dura dix ans.

Au bout de dix ans, ils aient tout restitué, tout, ec le taux de l'usure, et l'accumulation des intérêts superposés.

Mme Loisel semblait vieille, maintenant. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres. Mal peignée, ec les jupes de trers et les mains rouges, elle parlait haut, lait à grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal où elle ait été si belle et si fêtée.

Que serait-il arrivé si elle n'ait point perdu cette parure? Qui sait? qui sait? Comme la vie est singulière, changeante! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver!

Or, un dimanche, comme elle était allée faire un tour aux Champs-Elysées pour se délasser des besognes de la semaine, elle aper?ut tout à coup une femme qui promenait un enfant. C'était Mme Forestier, toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante.

Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler? Oui, certes. Et maintenant qu'elle ait payé, elle lui dirait tout. Pourquoi pas?

Elle s'rocha.

- Bonjour, Jeanne.

L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant d'être elée ainsi familièrement par cette bourgeoise.

Elle balbutia:

- Mais... madame!... Je ne sais... Vous devez vous tromper.

- Non. Je suis Mathilde Loisel.

Son amie poussa un cri.

- Oh!... ma pauvre Mathilde, comme tu es changée!...

- Oui, j'ai eu des jours bien durs, depuis que je ne t'ai vue; et bien des misères... et cela à cause de toi!...

- De moi . . . Comment ?a?

- Tu te relles bien cette rivière de diamants que tu m'as prêtée pour aller à la fête du Ministère.

- Oui. Eh bien?

- Eh bien, je l'ai perdue.

- Comment! puisque tu me l'as rortée.

- Je t'en ai rorté une autre toute pareille. Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ?a n'était pas aisé pour nous, qui n'ions rien... Enfin c'est fini, et je suis rudement contente.

Mme Forestier s'était arrêtée.

- Tu dis que tu as acheté une rivière de diamants pour remplacer la mienne?

- Oui. Tu ne t'en étais pas aper?ue, hein! Elles étaient bien pareilles.

Et elle souriait d'une joie orgueilleuse et na?ve.

Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux mains.

- Oh! ma pauvre Mathilde! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs!...

17 février 1884

《项链》很经典,作者莫泊桑的《项链》到底讲述了什么内容?

法国十九世纪的,莫泊桑短篇的《项链》,还有都德的巜最后一课》,这是中的精品,一篇告诉我们怎么样做一个诚实的人!怎样提升自己的人品!另一篇告诉人们怎样爱国,做一个忘国奴是可悲的!两篇虽然都是六七十年前读到的,但我今年七十七岁了,仍然是那样的亲切!正能量满满的的好作品,是全世界人民的财富!希望多多出版,